Dans le cadre de renforcement des capacités des agents des Unités nationales de luttes contre le criquet pèlerin au niveau de ses pays membres, la CLCPRO et le Programme EMPRES en Région occidentale en accordent une attention. C’est pour cette raison, qu’elle vient en appui au CNLAA pour la formation de son personnel dans divers aspects liés à la surveillance et lutte contre le Criquet pèlerin.
Cet atelier de formation nationale, s’inscrit dans le cadre d’une série de sessions de formations qu’organise le CNLAA pour rehausser le niveau technique de ses agents. Il vise à faire acquérir aux participants une meilleure maîtrise des techniques de pulvérisation des pesticides en lutte antiacridienne et de réduire ainsi, les impacts négatifs sur la santé et l’environnement de ces substances au cours des opérations de lutte.
La formation s’est déroulée en deux phases parties. Une phase théorique sur les pesticides utilisés en lutte antiacridienne, les appareils de traitement et leur calibrage ainsi que les équipements de protection individuelle. Une autre phase consacrés aux travaux pratiques sur le terrain et les exercices de calcul des paramètres de pulvérisation (débit, vitesse d’avancement, largeur de travail, etc…) dont la maitrise et exécution sur le terrain sont les facteurs clés permettant de respecter les doses prescrites et minimiser les impacts négatifs des pesticides lors des opérations de lutte.
L’atelier de formation vise à permettre aux responsables d’opérations de lutte antiacridienne d’avoir toutes les connaissances théoriques et pratiques sur les techniques de pulvérisation des pesticides respectueuses de l’environnement.
Dans l’exposé relatif à ce thème, le formateur a rappelé les différents risques sanitaires et environnementaux des pesticides. En effet, bien que les pesticides utilisés en lutte antiacridienne soient parmi les moins toxiques sur le marché, les risques sanitaires et environnementaux existent lorsque les bonnes pratiques ne sont pas respectées au cours de leurs utilisations. L’environnement peut également subir des conséquences néfastes de ces subsistances chimiques, si elles ne sont pas judicieusement utilisées ou mal stockées. En effet, elles peuvent polluer les eaux de surface ou de puits, impacter la biodiversité en éliminant des espèces non cible.